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lundi 2 mars 2015

Mon cœur est à #Moscou


Il y a deux mois, j'y étais encore, en Russie, auprès de ma famille, dans la douceur pré et post réveillon 2015. Il y a deux mois, tout était différent. C'était avant les attentats contre Charlie Hebdo, et avant l'assassinat de Boris Nemtsov. Hier, ma mère et mon beau-père étaient à la marche, à Moscou. J'aurais aimé, moi aussi, y être, comme je l'ai été le 11 janvier dans les rues de Paris... Les chiffres de ce rassemblement russe sont loin de ceux qui ont battu ceux de la libération de Paris, certes, mais ils restent, dans le contexte, exceptionnels. J'espère qu'il s'agit du début d'un vrai printemps politique pour la Russie, à l'instar de celui, climatique qui a fait fondre la neige et la glace présentes dans les quelques clichés qui suivent... Voici une micro balade, de nuit, dans la capitale de mon pays de naissance, avant ces "drôles" de semaines que nous avons vécues, et que nous vivons, depuis.










À demain pour un retour aux futilités, mais pas nécessairement au présent, j'me comprends... si vous n'avez pas fui après ce petit vague blabla philosophico-sentimental (de comptoir) de bisounourse attristée ;)

Moscovite-ment vôtre,

Olga

PS : #JeSuisBoris #Я Не Боюсь #NotAfraid





mardi 30 décembre 2014

Ma #fête à moi ? le Nouvel An.



Et l'Hiver, en général.





Dans mon avant-dernier post, je vous disais que j'avais envie de m'attarder un peu sur mon rapport aux fêtes de fin d'année. Voici quelques donc lignes (et gribouillis) sur ce sujet qui me tient tant à cœur.

J'aurais pu tout simplement vous parler, une fois de plus, de mon amour pour l'hiver. Vous raconter mon merveilleux Nouvel An à la russe, comme je l'ai déjà fait par le passé... Mais cette année, toutes ces polémiques sur les crèches (ceux qui me connaissent savent ce que j'en pense, ce n'est ni le lieu ni le moment pour moi de m'attarder sur ce détail^^) et ma décision de passer le réveillon de Noël seule m'ont fait énormément réfléchir au rapport que j'entretenais avec cette période de l'année.





Vous l'aurez compris, je vous laisse volontiers Juillet et Août. Moi, ma floraison à lieu entre décembre, janvier et février ! (la petiote qui chante dit que ces trois mois sont trois chevaux blancs qui l'emmènent dans la profondeur des merveilleux paysages enneigés... en gros ;) )





Élevée entre la culture russe, à la maison, et la culture française, dans tous les autres aspects de ma vie, depuis petite... J'ai eu la chance d'avoir "deux" fêtes très importantes durant l'hiver. Si en Russie, du moins pour la grande majorité des gens, le Père Noël (Ded Moroz, père "grand froid" et sa petite fille Snegourochhka, petit flocon de neige, illustrés ci-dessous) passe dans la nuit du 31 décembre, ma mère divisait ses cadeaux en deux pour que j'en aie aussi le 25. Aucune dimension religieuse à ces fêtes dans ma famille, juste le bonheur d'être ensemble et de se faire plaisir.





Toutefois, j'ai toujours préféré le Nouvel An à Noël, surtout lorsque je le célébrais en Russie. La manière dont on passe la soirée à dire adieu à la "veille année", avant d'accueillir la nouvelle, en lui disant merci pour ce qu'elle nous a apporté et en confiant nos espoirs nouveaux à celle qui arrive, porteuse des plus belles promesses. Ces fameux "toasts" plein de sages paroles, pleines d'optimisme, de bienveillance et parfois même, de poésie. Je suis terriblement heureuse d'avoir à nouveau l'opportunité de le passer à l'Est, cette année encore...



Bref, je considère que j'ai de la chance, car les dix derniers jours de décembre sont une période de fête quasiment ininterrompue, avec comme bouquet final, cette merveilleuse nuit du 31 décembre ! Et puisque l'on va par là, le fait que j'adore l'hiver et la neige (je ne sais pas si ce sont les gênes ou le manque de mon pays natal où la neige ne fait jamais défaut...) aide quand même grandement à tout ce bonheur ambiant, dans lequel je flotte, parmi les flocons.

 





Bon, sur ces paroles, disons-le franchement pas constructives et carrément "3615 my life", je vous laisse. J'ai un sapin, artificiel (mon côté écolo l'emporte sur mon amour des sublimes parfums des conifères en tout genre...), qui m'attend !


Hivernalement et joyeusement vôtre,


Olga





vendredi 26 décembre 2014

Cette année, j'ai passé Noël toute seule





"Je vais bien, ne vous en faites pas."

Cette phrase, j'ai du la répéter une bonne centaine de fois ce mois de décembre, quand j'annonçais que je passerai le réveillon toute seule. D'ailleurs techniquement je ne l'étais pas, mes deux chats étaient bien là, dans toute leur splendeur câline... mais je m'égare.


J'ai du la répéter parce que j'ai eu le droit à des regards, littéralement, terrifiés. Pleins d'empathie, voire même, de pitié. Je ne compte pas non plus les propositions de venir passer cette soirée chez divers amis, copains et même... collègues.

Ayant tendance à voir le verre à moitié plein en toutes circonstances, ou du moins à essayer de le faire, je vois surtout du bon là dedans : les gens sont gentils, ils m'aiment bien. Je les remercie encore pour cette (TRÈS) touchante attention.

D'ailleurs, l'année dernière, je suis allée passer le réveillon chez ma meilleure amie d'enfance. Mais au final, une fois sur place, même si j'étais touchée au delà des mots de me voir ainsi incluse dans la petite famille pour ce moment si spécial... Je ne me sentais pas à ma place. En trop. Mal à l'aise. Pas confortable.

Aussi, cette année, j'ai décidé de le passer seule. Après tout, si je n'arrive pas à apprécier ma propre compagnie, comment puis-je en attendre autant d'autres personnes ?! Pas que j'aie des problèmes à ce niveau là, au contraire, je me suis même découvert une sociabilité que je m'ignorais auparavant, ces derniers mois.

Mais bon... Je passe beaucoup de temps à parler acceptation et d'amour de soi, en matière de corps et d'apparence : pourquoi ne pas étendre cette résolution à la totalité de... moi-même ? D'ailleurs, j'ai toujours été de nature plutôt "oursonne" et aimé passer du temps isolée, seule. Pourquoi est-ce que ce serait plus gênant le soir de Noël (je suis athée en plus...) ?

Par convention sociale ? Uhhh, je n'ai pas aimé cette réponse de moi à moi. Alors oui, j'ai décidé de passer la soirée en tête à tête avec moi. Oui décidé. On ne peut pas se fuir soi-même. Et vous savez quoi ? J'ai passé un très bon moment de calme comme je les aime. Je ne suis pas morte, ni déprimée. Je n'ai pas pété un câble, non plus.




Je pense qu'apprendre à vivre avec son corps, et son foutu cerveau qui ne la boucle jamais, c'est essentiel. Parce que ce sera comme ça jusqu'à notre dernier souffle. Je suis heureuse d'avoir ouvert les yeux sur ce détail, qui n'en est pas un, et d'être allée jusqu'au bout de mes convictions. Sans me heurter à une réalité différente de mes attentes.

Bon, ceci dit, le contexte aide, quand même. Je pars tout à l'heure en Russie pour fêter le Nouvel An en famille... Sachant que pour moi, et une grande majorité de russes je pense, le Nouvel An, c'est LA fête de l'année (je pense vous pondre quelques lignes sur mon rapport avec cette période de l'année, d'ailleurs...). Bref, sans ça, oui, ça aurait probablement été une autre limonade, j'en conviens. Mais quand même, je tenais à le dire : il n'y a rien de si terrible à ça. Vraiment.

Positivement vôtre,

Olga





jeudi 9 octobre 2014

Trop #raccord avec ma #bff (et un peu de #slowfashion


Ma bff, Stéphanie, et moi-même partageons cette passion dévorante qu'est la mode. On joue souvent à ce jeu là ensemble, surtout lorsqu'il s'agit de créer des correspondances entre nos looks. Un peu commes des jumelles, et on assume parfaitement cette gaminerie. Pas besoin d'expliquer, le montage ci-dessous parle de lui-même et se passe d'autres commentaires !



En ce qui me concerne : la salopette et le bandane sont vintage, la marinière est une Jean-Paul Gaultier (2010), les compensées sont des Mellow Yellow (2010) et le tote bag, visible, est un Forever 21. Pour la bestie, le jean est vintage (on l'a acheté ensemble ♥), les baskets et le tote bag sont signés Superga. Pour sa marinière à elle... n'hésitez pas à aller lui poser la question.

Ce qui m'amène à parler un peu plus d'elle. Stéphanie a récemment décidé de causer mode, mais sans passer par un blog. Vous pouvez la suivre sur Instagram ainsi que sur Twitter. Son truc à elle ? (hormis son style et sa classe naturelles que je lui envie tant...) La #SlowFashion. Vous ne savez, pas encore ce que c'est, mais c'est l'avenir de la mode. Enfin si on pense un tant soit peu à notre bonne vieille planète Terre, du moins.

Elle vous en parlera bien mieux que moi, bien que je m'y intéresse beaucoup depuis qu'elle en parle, mais en gros le concept est de privilégier une mode plus respectueuse de l'environnement et des gens qui la fabriquent, et l'achètent. Réfléchir à sa consommation pour l'améliorer et avoir un meilleur impact sur la nature, et "accessoirement", nos congénères.

Cette dynamique prend en compte : la provenance des matériaux et des vêtements, le rythme (ralenti) des collections (moins fournies) de créateurs éthiques, le recyclage (vive le thrift shopping et la réutilisation de ses pièces "so last year" ;) !) le tout, en sachant qu'on paiera plus cher, pour moins. On revient à une production et une consommation plus saine, la Slow Fashion, c'est acheter moins mais acheter mieux. En opposition au "système" actuel donc, la #FastFashion.

Pour en savoir plus, vous pouvez la retrouver ici : 

https://twitter.com/TheNew_Wardrobe

http://instagram.com/thenew_wardrobe?modal=true

Ouais, elle est géniale ma meilleure coupine, vous allez voir ;)





Je reviens vite pour un look, un vrai !


Slow Fashion-ement vôtre,


Olga