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mardi 22 décembre 2015

Guide de survie Bodi Posi pour que les Fêtes restent Joyeuses ! (et bienveillantes)


C'est comme ça que j'avais appelé mon dernier article pour Terrafemina, à la base ;)
http://www.terrafemina.com/article/le-guide-de-survie-body-positive-pour-que-noel-reste-une-fete_a298242/1 J'aimerais le compléter par quelques lignes un peu plus personnelles ici...

( Je vais commencer par resituer un peu en plantant le décor : l'amour que je porte à ma famille est inconditionnel (ce qui confère à ce que je raconte ci-dessous son caractère d'autant plus douloureux). Et il ne m'empêche pas de critiquer ce que celle-ci a pu faire ou peut continuer de faire méchamment de travers. Du côté maternel, nous étions il y a encore quelques années, trois générations de femmes complexées constamment inquiétées par notre apparence et notre poids (je n'aborderai même pas le fait que c'est surtout "pour les hommes", du moins pas maintenant).


De mon côté, c'est allé jusqu'à l'anorexie (premier régime à 12 ans, 10 kilos perdus pendant les vacances d'été, tout le monde applaudissait, ma route était toute tracée...) pendant l'adolescence. J'ai jeté deux ans de ma vie dans la cuvette des toilettes. J'ai mis du temps à m'en remettre. Et la petite voix qui me suggère de recommencer revient régulièrement. Encore aujourd'hui.


Ma stabilisation est passée par de rares épisodes d'accalmie, et de nombreux régimes qui, au final, m'ont fait yoyoter jusqu'à atteindre in va-et-viens entre 99 et 100 kilos (je me demande souvent où j'en serais si je n'avais jamais cédé à la pression familiale étant gamine). Et ce, alors même que j'avais déjà la volonté d'être aussi body positive que les nanas qui m'inspiraient sur la toile. Passer de la théorie à la pratique, ce n'est pas évident... Aujourd'hui, j'y suis. J'ai "de mauvais jours", comme tout le monde, mais j'ai dépassé le stade où mon gros cul (et tout le reste) est "un problème à résoudre".


Depuis de nombreuses années, je vis seule en France, ma famille étant à un tiers aux États-Unis et aux deux restants en Russie. Je vais fêter le Nouvel An (mon "noël" d'athée à moi) à l'Est aussi souvent que possible. Et la joie de ce rendez-vous est malheureusement toujours aussi teintée d'angoisses. Si j'ai appris à me protéger, me défendre, à faire abstraction, l'appréhension est toujours là quant aux fêtes en famille... )


Fêtes (un peu plus) safe : mode d'emploi (pas à pas) *
*là où j'en viens au fait, à peu près

Ce "guide", en fait, je l'ai écrit autant "pour vous", que pour moi. Les solutions et astuces que j'y présente sont toutes testées-approuvées par moi-même. L'année dernière, on a même atteint le point assez cocasse (même si ça n'a pas duré longtemps) où personne ne me faisait de remarques "Bah, on n'a peur de te dire quoi que ce soit maintenant vu que tu réponds à chaque fois". LAULE.

 
J'allais pas passer à côté de l'occasion de pouvoir placer un enchaînement de gifs de RuPaul's Drag Race pour illustrer ça hein^^

Mais forte de ces petites avancées sur ma confiance en moi, ces dernières années, ces derniers mois, j'ai non seulement fait la paix avec mon corps, mais aussi décidé de ne plus "diluer ma personnalité" pour faire plaisir. Je suis excentrique et tatouée. Je suis militante féministe (entre autres), aussi bien sur le terrain que sur le net. Je poste "beaucoup trop" sur les réseaux sociaux. Je suis célibataire, je ne veux pas d'enfants. C'est tout ce qui est ma vie telle que je l'aime, mais aussi des lignes de plus sur la liste de reproches potentiels (et vite avérés, d'ailleurs^^) du cercle familial tel qu'il est. Donc chaque année, ces repas/week-ends/vacances de famille sont de nouveaux défis. Mais ce que je sais, c'est que j'en ressors toujours plus forte.

Cet article que j'ai écrit, finalement, il s'applique aussi bien aux réflexions de body shaming qu'on peut subir qu'aux remarques sur nos (non-)choix, nos opinions, nos identités, ce qu'on fait de nos vies ainsi que pour faire face aux atrocités oppressives en général que peuvent nous sortir certains proches... Tant que vous êtes bien dans vos pompes, ou que vous essayez de l'être autant que faire se peut, sans faire de mal à personne : votre ressenti, votre expérience, vos envies, vos actions sont lé-gi-times ! Vous avez le droit de vous défendre, de dire non, de dire merde. Même à votre famille. Et de laisser glisser leur toxicité, intentionnelle ou non, sur vous, jusque dans le caniveau.

 
 
(l'équivalent anglais de "la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe, sauf que là, on parle d'un canard)


Je suis bien placée pour savoir que ce n'est pas évident. Du tout. Mais on peut y arriver petit à petit. Vous pouvez le faire. J'vous jure. Donc voilà, ce petit complément personnel était juste pour dire à tou.te.s celleux qui rentrent passer les fêtes auprès d'une famille au potentiel toxique, ou carrément malveillante, sur tous les sujets susmentionnés (ou qui vivent 100% du temps avec) : je pense à vous, vous pouvez le faire, je vous bisoute, je vous aime, et je vous envoie une tonne de bonnes ondes arc-en-ciel pour que vos fêtes soient joyeuses 



lundi 2 mars 2015

Mon cœur est à #Moscou


Il y a deux mois, j'y étais encore, en Russie, auprès de ma famille, dans la douceur pré et post réveillon 2015. Il y a deux mois, tout était différent. C'était avant les attentats contre Charlie Hebdo, et avant l'assassinat de Boris Nemtsov. Hier, ma mère et mon beau-père étaient à la marche, à Moscou. J'aurais aimé, moi aussi, y être, comme je l'ai été le 11 janvier dans les rues de Paris... Les chiffres de ce rassemblement russe sont loin de ceux qui ont battu ceux de la libération de Paris, certes, mais ils restent, dans le contexte, exceptionnels. J'espère qu'il s'agit du début d'un vrai printemps politique pour la Russie, à l'instar de celui, climatique qui a fait fondre la neige et la glace présentes dans les quelques clichés qui suivent... Voici une micro balade, de nuit, dans la capitale de mon pays de naissance, avant ces "drôles" de semaines que nous avons vécues, et que nous vivons, depuis.










À demain pour un retour aux futilités, mais pas nécessairement au présent, j'me comprends... si vous n'avez pas fui après ce petit vague blabla philosophico-sentimental (de comptoir) de bisounourse attristée ;)

Moscovite-ment vôtre,

Olga

PS : #JeSuisBoris #Я Не Боюсь #NotAfraid





mardi 6 janvier 2015

mes (bonnes) #résolution pour 2015 !


Et encore beaucoup de blabla.





Non, comme annoncé hier, on ne va pas y couper, aux "bonnes" résolutions. Je mets le "bonne" entre guillemets, et parenthèses, car je trouve que c'est un gentil petit pléonasme, dans le fond. On ne se résout pas à faire quelque chose qui n'est pas bon, du moins pour nous, si ? Bref, nous ne sommes pas là pour disserter (à moins que ?). Je me lance. 


Mais avant, j'ai juste envie de... dire merci à 2015, et dire à 2015 ce que j'attends d'elle (oui, c'est une année).

Merci donc, à 2014. Une année qui, certes, n'a pas été simple. Une année où j'ai compris la difficulté de repartir de zéro, où je me suis sentie professionnellement invisible et insignifiante "petite stagiaire" malgré un investissement total dans mon travail, où j'ai eu le cœur brisé, où j'ai eu des galères financières aux proportions inédites... Mais surtout une année où j'ai pris conscience de ma sociabilité, que j'ai appris à sortir, faire la fête, aimer rencontrer de nouvelles personnes (et me rendre compte que le plaisir était, la plupart du temps, réciproque). Où j'ai (re)découvert la capitale, dont j'avais fui quelques années plus tôt pour apprendre à l'aimer véritablement, au delà de la fort déprimante routine rer-métro-boulot-métro-rer-dodo. Où j'ai découvert l'ampleur de mon engagement féministe, que j'ai décidé d'assumer et de vivre pleinement. Où j'ai entrepris le gros chantier de m'aimer, réellement et inconditionnellement, telle que je suis (physiquement et mentalement). Où j'ai enfin réalisé quelques uns des tatouages que j'ai rêvés, mais dont je me suis privée pour d'autres, durant des années. Où je suis partie trois fois en Russie, une fois aux États-Unis et une fois aux Pays-Bas. Où j'ai décidé d'être 100% moi-même, jusqu'aux bout de ma crinière artificielle de licorne et constaté que c'était un plus, en fait. Où j'ai enfin trouvé un travail dans ma branche, après quatre années de traversée du désert, dans une joyeuse boîte qui semble m'apprécier pour ce que je suis autant que pour ce que je fais. Bref, 2014, tu comptes bien plus de victoires que de défaites, bien qu'il ait fallu beaucoup ramer, je te dis au revoir avec la larme à l’œil, tu as été géniale.



Chère 2015, au vu des progrès inespérés qu'a apporté ta petite sœur à ma vie, tu as du pain sur la planche si tu veux l'égaler. Enfin je dis ça, je sais bien que c'est moi qui vais faire tout le boulot, mais quand même, j'espère encore pouvoir compter sur un peu de clémence, d'indulgence, de chance, de ta part, pour, si ce n'est surpasser, mais au moins égaler 2014. Promis, je veux bien continuer de pagayer, si tu ne m'envoies pas trop de vagues sournoises dans la tronche, pour pouvoir maintenir la tête hors de l'eau... parce que oui, j'ai bien compris que "la vie ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, mais d'apprendre à danser sous la pluie". Je souhaite donc, si tu me le permets, de voir mon succès professionnel se confirmer (CDD ---> CDI, je précise, au cas où), de ne pas trop galérer pour trouver mon premier appart parisien post-coloc', de passer l'épreuve du renouvellement de passeport russe à l'ambassade en douceur (je ne parle même pas de la situation politique flippante en ces lieux que j'aimerais voir complètement changée, mais peux-tu vraiment régler ça ? Si oui, s'il te plaît, fais-le, je m'inquiète, bien égoïstement, pour les miens. Et toutes les autres victimes du régime poutinien), de me déstresser pour que je puisse à nouveau prendre le temps de lire et de dormir, de continuer à m'affirmer au quotidien dans mes convictions et ma volonté d'être heureuse sans (trop) me compromettre et... encore plus de fous rires. Bref, j'espère le plus sincèrement du monde qu'avec toi, je prendrai le temps de poser mes valises, de souffler un peu, d'apprécier la vie sans trop me soucier du lendemain... jusqu'à l'année prochaine, pour de nouveaux projets !






Maintenant, ma part du contrat mes résolutions pour 2015

Non, je ne peux pas exiger, ni même souhaiter aussi naïvement tout ça sans y mettre du mien, aussi. Et surtout, en fait. Je me souviens toujours de cette punchline entendue au spectacle de Popeck quand j'étais petite : "si tu as besoin d'une main secourable, tu en trouveras toujours deux au bout de tes bras" Je ne peux rien ajouter d'autre à cela que... au boulot , ça demande de l'huile de coude d'essayer d'être quelqu'un de bien... et d'heureux !

Je précise, pour ceux qui n'ont pas quitté le navire en cours de route, que ne priorise rien, j'écris comme ça me vient... toutes ces "guidelines" me paraissent importantes, bien qu'elles soient très diverses éclectiques.

Apprendre (enfin) à gérer mon argent correctement

Parce que j'en ai marre de me mettre en danger tous les mois. Parce que j'ai envie de me responsabiliser sur ce dernier point qui pêche, sévèrement, chez moi parmi les trucs "administratifs et sérieux". Parce que j'ai envie de mettre des sous de côté non seulement pour le "cas où" mais aussi pour pouvoir mieux profiter des gros projets que j'ai envie de réaliser. Parce qu'il est temps d'être vraiment indépendante et de ne demander de l'aide aux parents, à 25 ans (bientôt 26), que dans les cas vraiment critiques. S'il y a bien un point où je souhaite être une adulte, c'est sur celui-ci. Pour le reste... ahem !

Aller encore plus loin dans l'acceptation de soi

J'ai déjà parcouru beaucoup de chemin... Mais j'aimerais ne pas me sentir hypocrite lors de ces journées où je me sens affreuse, dégueulasse, inintéressante (on en a toutes, tous) alors que je consacre tant de temps et d'énergie à essayer de faire ouvrir les yeux à mes proches, au quotidien, pour tenter de les sortir de ces vains tracas qui les étouffent. Autant qu'ils m'étouffaient autrefois et qu'ils y arrivent, encore parfois. Je veux arrêter de dire que je m'aime, physiquement/mentalement, "sauf" pour tel ou tel détail. Je veux pouvoir être un modèle sur ce point, sans pour autant devenir une disciple de Narcisse car ce n'est évidemment pas le but... tout simplement parce que j'ai envie d'en faire profiter les autres. Le changement que l'on souhaite voir dans le monde ne doit-il pas, en premier lieu, venir de nous ? ;)



Continuer dans le militantisme

Dans le féminisme, sur le terrain via Stop Harcèlement de Rue. Ainsi que sur les internets, avec tous les articles/memes partagés dont je pourris les timelines Facebook et Twitter de mes amis-abonnés à longueur de journée. Et m'engager encore plus, à la manière de The Militant Baker (puisqu'elle m'inspire tant !), contre le contrôle de nos corps par la société et pour plus d'amour de soi, des autres... et de choses positives en général. Oui, je reste une bisounourse utOptimiste en 2015.



Arrêter de me justifier sur tout et n'importe quoi

Vous allez rire, mais ce point est probablement le plus difficile de ma liste. Je passe ma vie à m'excuser ou me trouver des excuses, que je sois dans mon bon droit ou non, je suis toujours dans la justification. Même quand il s'agit d'expliquer, simplement, un point de vue qui m'est propre. Et pis zut à la fin, ça prend du temps ces conneries, et beaucoup d'énergie que je pourrais utiliser autrement : #sorrynotsorry. Donc maintenant, je vais essayer de m'excuser quand j'ai tord sans me transformer en paillasson pour autant et simplement d'admettre mes fautes lorsque j'en commets, sans m'auto-flageller comme je le fais actuellement. J'en ai assez de nourrir l'ulcère qui se prépare doucement dans mon ventre, à force de stresser (et tout garder) : je veux apprendre à dire les choses (ou plutôt à oser le faire) telles qu'elles sont, et passer à autre chose ensuite.



Consommer mieux


Ma #Bff Stéphanie, et son projet The New Wardrobe autour de la mode éthique et du mouvement Slow Fashion, n'y sont pas étrangers. J'ai envie de consommer moins, et de consommer mieux... en terme de fringues et d'accessoires. Continuer dans l'exploration de mon goût pour les fripes et éviter encore plus les grandes enseignes qui fabriquent leurs pièces dans des sweatshops (en intégrant, de toute façon, l'idée que je n'ai pas besoin d'autant de bazar, je vais d'ailleurs commencer par un gros TRI en janvier) ! C'est un gros travail à faire sur soi, désapprendre/réapprendre, mais l'enjeu (changer le monde, me regarder dans une glace toussa toussa) l'est encore plus. Game on, bitch !



Arrêter la viande

Je pense au végétarisme depuis des années. DES ANNÉES. Mais je me "retiens" parce que mes recherches sur le net m'effraient (le "milieu" me paraît souvent... un poil extrémiste, et ça m'effraie) et par confort/flemme, finalement. Je ne mange de moi-même déjà que très peu de viande (bien que je l'apprécie...) mais je n'avais pas envie de me priver/de m'imposer aux autres. Mais... pour paraphraser plusieurs grandes personnes qui m'inspirent "If not me, who ? If not not, when ?". Bref, il est temps que je me lance. Ne serait-ce que pour voir. Je supprime donc, dans un premier temps, la viande. Je sais que je ne lâcherai jamais les produits laitiers et les oeufs (que je vais aussi apprendre à acheter/consommer de manière éthique) et bien que ça me fasse mal d'y penser parce que j'aime encore plus le poisson que la viande... Je passerai peut-être un jour du "pesco-végétarisme" au végétarisme "classique". Dans tous les cas, pour revenir sur cette idée de communautarisme qui m'effraie, je ne vais pas me "revendiquer" en tant que végétarienne, mais en tant que quelqu'un qui ne mange pas de viande. Et c'est tout.



Être heureuse

Arrêter d'attendre que ceci ou cela arrive pour m'autoriser le droit d'être heureuse. Prendre conscience de ma chance et de tous mes privilèges. Militer contre tout plein de saloperies (type "la manif pour tous" huhu) sans pour autant ne plus voir que la noirceur de l'humanité. Continuer de voir le bon en tout, de positiver et de faire positiver autour de moi. Créer le monde, aussi imaginaire, limité et éphémère soit-il, dont je rêve. De mes propres menottes. Oui, utOptimiste toujours, je ne cesserai de le répéter !





  
  







Résolution-neusement vôtre,



Olga



PS : retour aux LOOKS demain !



lundi 5 janvier 2015

Une très Belle Année #2015 à vous !



Oui, on est le 5. Déjà. Et so what ? J'ai profité de mes vacances en famille. Loin de ma routine habituelle. J'ai passé un merveilleux réveillon du Nouvel An en compagnie des êtres qui me sont les plus chers au monde, et j'espère que vous aussi. Bref, je disais qu'on était le 5. Mais il paraît qu'il est de bon ton de se souhaiter la bonne année tout le mois de janvier durant, donc finalement, je ne suis pas si en retard que ça :)






Allez, je tente un "toast" à la russe, bien que je ne pense pas encore maîtriser cet art poétique et grandiloquent, qui anime les tablées de mon pays natal à chaque grande occasion...

Je souhaite que 2015 vous soit douce. Qu'elle réussisse là où 2014 a failli à sa mission. Je vous souhaite... De rire, aux larmes, les abdominaux en feu, jusqu'à n'en plus pouvoir, tous les jours. D'être entouré de ceux que vous aimez, et d'en être aimé.e.s en retour. De respirer la santé à plein poumons et d'apprécier toutes les merveilles que la seule maison que nous ayons à vie, notre corps, nous permet de faire tous les jours. De construire vos projets tels que vos rêves les ont dessinés, dans les moindres détails. De faire, chaque jour, ce que vous aimez faire. De voir la beauté en chaque chose, chaque être, et vous en réjouir quotidiennement. D'être heureux.se.s, tout simplement. Et surtout, de prendre plaisir à partager votre bonheur avec notre monde souvent déroutant, pour le rendre aussi beau qu'on souhaiterait le voir !

Ahem. Bref, en 2015, je serai toujours Bisounourse. À présent, quelques photos, et mots, pour vous partager ce moment, vécu à l'autre bout de l'Europe il y a 5 jours !

Sur l'ancienne version du blog, je parlais vous avais parlé de la "passion" des russes pour les signes chinois, à chaque Nouvel An. Bien que la Nouvelle Année chinoise soit célébrée en février... Cette année, c'est le Mouton (en bois vert) qui est à l'honneur. Petit aperçu des accessoires et cadeaux qui ont illuminé la soirée. Et explication concernant le pourquoi du comment de la présence de cette charmante bestiole à boucles sur mon "dessin"^^




Allez, un petit #bestselfieever pour la route.





Et histoire de me vanter d'avoir d'aussi belles femmes dans la famille ("toutes différentes, toutes pareilles", comme a dit mon Bô-Papa durant son toast, justement)... Une petite photo en plein pied. De gauche à droite : ma grand-mère (j'adore son regard sur ce cliché^^), ma mère, et ma tante :)




Pour finir, je vous balance un bon gros dossier. Soit cette photo de moi, en tenue traditionnelle. Déguisée en Snegourochka, la petite fille (et bonich... assistante) de Ded Moroz, le Père Noël russe qui distribue ses cadeaux dans la nuit du 31 décembre... Notez tout de même l'effort créa'tif (hahaha) : mes nattes, c'est de la laine^^






À demain pour... les bonnes résolutions ! Après les vœux, c'est la suite logique :P


Snegourochka-ment vôtre,


Olga





mardi 30 décembre 2014

Ma #fête à moi ? le Nouvel An.



Et l'Hiver, en général.





Dans mon avant-dernier post, je vous disais que j'avais envie de m'attarder un peu sur mon rapport aux fêtes de fin d'année. Voici quelques donc lignes (et gribouillis) sur ce sujet qui me tient tant à cœur.

J'aurais pu tout simplement vous parler, une fois de plus, de mon amour pour l'hiver. Vous raconter mon merveilleux Nouvel An à la russe, comme je l'ai déjà fait par le passé... Mais cette année, toutes ces polémiques sur les crèches (ceux qui me connaissent savent ce que j'en pense, ce n'est ni le lieu ni le moment pour moi de m'attarder sur ce détail^^) et ma décision de passer le réveillon de Noël seule m'ont fait énormément réfléchir au rapport que j'entretenais avec cette période de l'année.





Vous l'aurez compris, je vous laisse volontiers Juillet et Août. Moi, ma floraison à lieu entre décembre, janvier et février ! (la petiote qui chante dit que ces trois mois sont trois chevaux blancs qui l'emmènent dans la profondeur des merveilleux paysages enneigés... en gros ;) )





Élevée entre la culture russe, à la maison, et la culture française, dans tous les autres aspects de ma vie, depuis petite... J'ai eu la chance d'avoir "deux" fêtes très importantes durant l'hiver. Si en Russie, du moins pour la grande majorité des gens, le Père Noël (Ded Moroz, père "grand froid" et sa petite fille Snegourochhka, petit flocon de neige, illustrés ci-dessous) passe dans la nuit du 31 décembre, ma mère divisait ses cadeaux en deux pour que j'en aie aussi le 25. Aucune dimension religieuse à ces fêtes dans ma famille, juste le bonheur d'être ensemble et de se faire plaisir.





Toutefois, j'ai toujours préféré le Nouvel An à Noël, surtout lorsque je le célébrais en Russie. La manière dont on passe la soirée à dire adieu à la "veille année", avant d'accueillir la nouvelle, en lui disant merci pour ce qu'elle nous a apporté et en confiant nos espoirs nouveaux à celle qui arrive, porteuse des plus belles promesses. Ces fameux "toasts" plein de sages paroles, pleines d'optimisme, de bienveillance et parfois même, de poésie. Je suis terriblement heureuse d'avoir à nouveau l'opportunité de le passer à l'Est, cette année encore...



Bref, je considère que j'ai de la chance, car les dix derniers jours de décembre sont une période de fête quasiment ininterrompue, avec comme bouquet final, cette merveilleuse nuit du 31 décembre ! Et puisque l'on va par là, le fait que j'adore l'hiver et la neige (je ne sais pas si ce sont les gênes ou le manque de mon pays natal où la neige ne fait jamais défaut...) aide quand même grandement à tout ce bonheur ambiant, dans lequel je flotte, parmi les flocons.

 





Bon, sur ces paroles, disons-le franchement pas constructives et carrément "3615 my life", je vous laisse. J'ai un sapin, artificiel (mon côté écolo l'emporte sur mon amour des sublimes parfums des conifères en tout genre...), qui m'attend !


Hivernalement et joyeusement vôtre,


Olga





vendredi 26 décembre 2014

Cette année, j'ai passé Noël toute seule





"Je vais bien, ne vous en faites pas."

Cette phrase, j'ai du la répéter une bonne centaine de fois ce mois de décembre, quand j'annonçais que je passerai le réveillon toute seule. D'ailleurs techniquement je ne l'étais pas, mes deux chats étaient bien là, dans toute leur splendeur câline... mais je m'égare.


J'ai du la répéter parce que j'ai eu le droit à des regards, littéralement, terrifiés. Pleins d'empathie, voire même, de pitié. Je ne compte pas non plus les propositions de venir passer cette soirée chez divers amis, copains et même... collègues.

Ayant tendance à voir le verre à moitié plein en toutes circonstances, ou du moins à essayer de le faire, je vois surtout du bon là dedans : les gens sont gentils, ils m'aiment bien. Je les remercie encore pour cette (TRÈS) touchante attention.

D'ailleurs, l'année dernière, je suis allée passer le réveillon chez ma meilleure amie d'enfance. Mais au final, une fois sur place, même si j'étais touchée au delà des mots de me voir ainsi incluse dans la petite famille pour ce moment si spécial... Je ne me sentais pas à ma place. En trop. Mal à l'aise. Pas confortable.

Aussi, cette année, j'ai décidé de le passer seule. Après tout, si je n'arrive pas à apprécier ma propre compagnie, comment puis-je en attendre autant d'autres personnes ?! Pas que j'aie des problèmes à ce niveau là, au contraire, je me suis même découvert une sociabilité que je m'ignorais auparavant, ces derniers mois.

Mais bon... Je passe beaucoup de temps à parler acceptation et d'amour de soi, en matière de corps et d'apparence : pourquoi ne pas étendre cette résolution à la totalité de... moi-même ? D'ailleurs, j'ai toujours été de nature plutôt "oursonne" et aimé passer du temps isolée, seule. Pourquoi est-ce que ce serait plus gênant le soir de Noël (je suis athée en plus...) ?

Par convention sociale ? Uhhh, je n'ai pas aimé cette réponse de moi à moi. Alors oui, j'ai décidé de passer la soirée en tête à tête avec moi. Oui décidé. On ne peut pas se fuir soi-même. Et vous savez quoi ? J'ai passé un très bon moment de calme comme je les aime. Je ne suis pas morte, ni déprimée. Je n'ai pas pété un câble, non plus.




Je pense qu'apprendre à vivre avec son corps, et son foutu cerveau qui ne la boucle jamais, c'est essentiel. Parce que ce sera comme ça jusqu'à notre dernier souffle. Je suis heureuse d'avoir ouvert les yeux sur ce détail, qui n'en est pas un, et d'être allée jusqu'au bout de mes convictions. Sans me heurter à une réalité différente de mes attentes.

Bon, ceci dit, le contexte aide, quand même. Je pars tout à l'heure en Russie pour fêter le Nouvel An en famille... Sachant que pour moi, et une grande majorité de russes je pense, le Nouvel An, c'est LA fête de l'année (je pense vous pondre quelques lignes sur mon rapport avec cette période de l'année, d'ailleurs...). Bref, sans ça, oui, ça aurait probablement été une autre limonade, j'en conviens. Mais quand même, je tenais à le dire : il n'y a rien de si terrible à ça. Vraiment.

Positivement vôtre,

Olga





vendredi 11 janvier 2013

2013, année du serpent... mon année ?






Je vous en avais déjà parlé en 2012, il y a beaucoup de traditions liées au Nouvel An en Russie car c'est LA fête, dont ce point de détail assez comique : nous aimons lier nos années aux signes chinois correspondants. Je suppose que c'est surtout un marché fructueux pour bibelots, peluches et cartes de vœux, auquel je m'adonne certes avec plaisir, mais cette année tout cela m'arrange particulièrement. Car selon les calendriers, 2013 serait mon année, puisque c'est celle du serpent, tout comme mon année de naissance. Ça tombe bien, j'ai vraiment besoin d'avancer IRL (in real life pour les non geeks ;) ).







J'ai donc décidé en accrochant ce p'tit aimant offert par ma grand-mère au frigo il y a quelques jours, que cette année serait mienne, mais pas seulement en théorie... Car cette année je vais prendre des bonnes résolutions, mais pas comme une punition ou une contrainte, non, comme un vrai coup de pouce à moi-même. Car comme Môman m'a récemment dit en citant Popeck que nous avons vu sur scène il y a bien cinq ou six ans... "Si tu as besoin d'une main secourable, tu en trouveras toujours deux au bout de tes bras". Bref, le destin et tout le tralala, c'est bien gentil mais 'faut aussi savoir se sortir les doigts un peu pour obtenir ce qu'on veut. Et encore une fois, il faut faire ça et l'apprécier. Car c'est pour la bonne cause, le Bonheur. Comme me le souhaite gentiment ce reptile en cyrillique... oui j'ai confiaaaaance, je crois en toiiiiiii :)






 

Bref, 2013, année à l'aise, année balèze d'accomplissements... à accomplir^^
Vous estes témoins, je les énumère solennellement ici (prière de me mettre un pied au cul de temps en temps si vous voyez que ça n'avance pas) :


 1) trouver un vrai travail, dans ma branche, ou dans une autre qui me fait envie et qui est à la hauteur de mes compétences que j'ai un peu mises de côté
2) me battre contre mon administrophobie pour déposer mon dossier de naturalisation et obtenir ma nationalité française
 3) régler mon problème de yoyo, pour redescendre à mon petit surpoids acceptable d'avant et y rester, sans me chercher à toujours vouloir mieux quitte à me mettre en danger (je vous en reparle bientôt)
4) mettre de l'argent de côté, ayai, après presque deux ans dans la vie active il est temps de se calmer et de ne pas considérer la paie comme 100% d'argent de poche (en dehors des factures, quand même, suis pas irresponsable non plus, juste pas raisonnable)
5) régler quelques affaires de paperasse indispensables, me battant toujours contre ma phobie des recommandés et autres formules de bienséance hypocrites... (je ne détaillerai pas ici)
6) bloguer moins, bloguer mieux, et dans plusieurs langues !
7) last but nos least, moins vital mais quand même nécessaire : m'inscrire enfin à un cours de salsa, ce dont je rêve depuis 2008 en hésitant bêtement pensant que ce serait trop dur pour moi^^









Pfiou ! eh ben... par quoi je commence ? Il aurait du me souhaiter du courage plutôt ce p'tit serpent avec tout ça^^ Je plaisante, encore une fois, pas de contraintes, que des bonnes choses, que je vais déclencher moi-même !




Et vous les copines, c'est quoi vos bonnes résolutions 2013 ? :)