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mardi 10 février 2015

Après la pluie, le #raibowhair



Hier je disais qu'il ne fallait pas oublier de licorner... et figurez-vous qu'en mon absence, je suis loin d'avoir négligé cette bonne habitude. Comme après chaque gros changement dans ma vie, positif ou négatif (ou parfois même juste pour changer d'air), j'ai eu besoin de renouveau. 

J'ai donc pété un câble, dévalisé mon grossiste en coiffure et réalisé une chevelure arc-en-ciel. Certes, je n'ai pas 7 couleurs mais 4. Mais vu toutes les nuances, dues au caractère à l'arrache-esque de mes expérimentations capillaires, on doit presque y être.





Pour les détails "techniques", je me suis un peu lancée à l'aveuglette. Je n'avais pas envie de faire subir une énième décolo à ma maigre crinière donc j'ai tartiné mon bleu, mon vert et mon violet Pop Colors de Hairgum à même mon rose (après plusieurs shampoings successifs, histoire de décaper un peu, en douceur).

Au premier coup, je n'ai quasiment eu que des reflets. J'ai donc recommencé, ça a commencé à prendre mais de manière encore trop timide. La troisième fois, j'ai laissé les couleurs une heure au lieu des 30 minutes recommandées (c'est gorgé de soin, c'est pas grave :3) et là, enfin, ça a "imprimé" ! Mais tout comme le rose, il faut beaucoup d'entretien car l'eau de la douche fait rapidement dégorger tout ça...





Pour ces si jolies photos (d'autres devraient suivre), je veux aussi remercier l'adorable Nina, dont il FAUT que vous visitiez le blog, L'imaginerie de Nina. Encore une vraie belle rencontre grâce à la blogo, et paf le cliché !  


Je vous embrasse !


Arc-en-ciel-ement vôtre,


Olga



jeudi 20 novembre 2014

Elle a coupé sa #frange toute seuuuuule ♫


La frange et moi, c'est une longue histoire d'amour/désamour. Les allers-retours ont été nombreux depuis mon adolescence. Quand je l'ai je la maudis autant que je l'adore, quand je ne l'ai pas, elle me manque autant que je la déteste *soupir*

La dernière fois que je m'en suis débarrassée en passant de cheveux longs à frange à coupe pixie, c'était le 6 août 2013. Oui, c'est précis (je suis allée vérifier la date sur le selfie-salon de coiffure de ce jour là, pour faire un petit calcul...).

L'idée d'y retourner a commencé à me trotter dans la tête à la fin de l'été (j'ai beaucoup hésité à cause de mon côté du crâne rasé, j'avais peur que ça ne passe pas, du coup), j'ai craqué il y a trois jours : j'aurai tenu 468 jours.

Un an, trois mois et onze jours.

Mais cette fois-ci, le pétage de plombs a été encore plus loin que d'habitude. J'ai juste regardé un tuto (<- regardez-le si ça vous tente, je n'aurai pas la patience d'expliquer comme il faut :p), et je me suis lancée quelques heures plus tard.


Résultat : ce n'est pas parfait, mais je suis contente de l'avoir fait moi-même et je vais ajuster les irrégularités au fil des jours, jusqu'à mon prochain passage en salon... L'asymétrie due à mon side cut n'est pas choquante contrairement à ce que je craignais. Bref, une petite réussite. Le DIY capillaire m'effraie de moins en moins, c'est mon côté punkette il faut croire :)

Qu'en pensez-vous ?


Frange-ment vôtre,


Olga


PS : Il est "trop #swag" mon pyjama hein ? C'est du Tex, de chez Carrouf'. Pas peur de le dire :p

PPS : Je réalise que je ne vous ai pas parlé de beauté depuis un sacré bail... ça doit être la faute de mon boulot, vu que j'écris quotidiennement à ce sujet^^ C'est dommage, j'ai plein de choses à vous raconter... vais essayer de me rattraper :p

lundi 25 août 2014

La Minute Ronde #2 : Hashtag Fatkini




En voilà une thématique difficile pour moi, celle du maillot de bain. J'ai beau m'accepter de mieux en mieux au fil des ans (j'avais parlé de mon histoire vis à vis de mon poids et de mon physique ici et sur l'ancienne version du blog) et constater que ma technique du "fais comme si tu t'en fichais" finit par effectivement m'aider à oublier le potentiel regard des autres, à force... Il m'arrive encore d'être vulnérable à ce niveau là, parfois. Principalement dans les cabines d'essayages, lorsqu'un 42 à l'air d'un 36, bloqué à mi cuisse (voilà entre autres pourquoi je déteste les pantalons) et... au moment d'enfiler un maillot de bain. 

Vous me direz, j'ai de la chance, j'ai peu l'occasion car je n'aime pas le soleil (et il nous le rend bien, à mon "teint de porcelaine" à et moi) et que la perspective d'une journée à la plage m'inspire avant tout beaucoup d'ennui... Mais quand même. Cela faisait bien deux ans que je n'avais pas eu d'occasion de ce type, et deux ans que mon corps a beaucoup changé (grosse prise de poids, grosse perte de poids et petite reprise de poids)... et le hashtag #fatikini avait bien buzzé avant que je ne parte brièvement en vacances. C'était le moment où jamais de se lancer. L'auto-coup de pied au derrière, il n'y a que ça de vrai pour avancer, du moins en ce qui me concerne, c'est aussi comme ça que je "soigne" ma timidité et non-spontanéité naturelles...

Quand je regarde les photos, celles où je fais l'idiote (trrrrrès clairement) comme celles où j'avais envie d'être juste "jolie"... le résultat n'est pas à la hauteur de mes espérances. Ce serait mentir que de prétendre l'inverse, même si j'ai envie que ma volonté d'aimer mon corps "imparfait" aussi bien que celui des autres tel qu'il est (et tels qu'ils sont) arrive enfin à devenir totalement naturelle, évidente et non légèrement "forcée" par moments. J'ai hésité à partager ces clichés (pris en contre-plongée, c'est pas flatteur, et en plus pas dans mon maillot taille haute idéal donc ventrou à l'air) et au final, je me suis dit que a) si je ne le faisais pas, je serais une sacré hypocrite et b) me jeter à l'eau (haha) serait un bon moyen de me faire avancer, justement.


Et c'est exactement ce qu'il se passe, au moment où je les poste je me dis simplement que... que je me plaise ou non, que je plaise tout court ou non... j'ai simplement le droit de mettre un maillot de bain, de me montrer ainsi à la face du monde et de prendre des photos de vacances si ça me chante. Bref, j'ai le droit d'exister et surtout de vivre, comme tout le monde. Au final, je suis fière de ce "petit acte de bravoure", de cette petite victoire personnelle sur ce qu'il me reste de complexes, en partageant ces photos qui ne me plaisent pas tant que ça, mais qui ont le mérite de ne pas mentir. 





Passer sa vie à s'enjoliver, à ne mettre que des choses "qui amincissent" (n'est-ce pas Cristina ?), à se soucier de sa morphologie avant de penser à ses goûts... c'est fatigant et absolument pas nécessaire, en vrai. Attention, je me sens bien lorsque je me "mets en valeur" mais je veux aussi pouvoir me sentir épanouie lorsque je ne fais pas tout pour, sans me sentir coupable. C'est aussi pour ça que je me fais des journées "no make-up", pour ré-apprendre à m'aimer me supporter (dans un premier temps, ce sera pas mal), sans maquillage, ce dont nous reparlerons ultérieurement...



En attendant, quel est votre point de vue sur la question ?



Fatkini-ement vôtre,




Olga




PS : Un petit coucou en passant au Challenge French Curves de ce mois-ci, dont la thématique est assez similaire (Beach Party) et surtout au post d'Isabelle sur le sujet, qui m'a beaucoup touchée.


PPS : Wahou. Je ne m'attendais pas à tant... d'AMOUR ! Merci à mes amis m'ont encouragées sur Facebook, pour tous les likes et les partages (notamment la Une Humeurs d'Hellocoton) qui font que mes audiences enregistrent des records sans précédents :)

Je tiens aussi à préciser que le "soutien" que j'apporte par la présente au hashtag #fatkini est pour moi un moyen de modestement contribuer à essayer de faire avancer les mentalités loin du "modèle unique" que nous vend (oui vend, si on se réveillait sans le moindre complexe imaginez le nombre de boîtes en faillite subitement...). Je n'ai pas plus envie que toute autre personne sensée et sensible de vouloir continuer de diviser les "rondes" des "minces" (s'en prendre à une personne parce qu'elle est "trop mince" est aussi NUL que de le faire pour le cas inverse, je ne rentrerai plus JAMAIS dans ce jeu), mais comme le modèle unique n'est que d'un côté de la balance, il est pour l'instant nécessaire de mettre tout son poids (notez la métaphore filée) sur l'autre pour rétablir l'équilibre. Toutes les silhouettes sont belles ! Vivement que ça s'officialise...

mercredi 13 août 2014

J'ai testé les "papillotes" pour boucler mes cheveux #sanschaleur



Puisque la décoloration/coloration rose a bien abîmé mes cheveux, autant ne pas aggraver la situation. Me suis-je dit. C'est bien pour ça que j'ai eu envie de tester des méthodes pour boucler mes cheveux sans chaleur... et sans investissement financier supplémentaire^^ 




 
J'ai donc eu envie de tester la méthode des papillotes (c'est aussi effrayant en vrai que ce qu'à l'air de voir mon chat ci-dessus mais ça vaut le coup, promis), que j'ai découverte ainsi, sur la châine Youtube d'Esther : Se Sentir Belle...


 


Elle explique tout ceci bien mieux que moi mais en gros : on utilise des feuilles d'essuie tout pliées en bandelettes comme des bigoudis. Sur cheveux secs ou humides, selon. On enroule nos mèches autour puis on noue le tout en haut du crâne puis on laisse poser ça quelques heures, ou... la nuit. 

Premier essai [pas de photo, gros fail^^] : sans réfléchir, je fais de toutes petites mèches... sauf que le tuto, et les autres que j'ai vus, montrent des femmes aux cheveux longs voire très longs... résultat logique de l'expérience, je me retrouve avec une "couronne" afro autour du crâne, mi-Bozo (le clown) mi-Krusty (le clown).

Je passe bien une demi heure à brosser, humidifier, lisser, fondre mes mini bouclettes en une seule grande... Pour retrouver un aspect décent. Au final, c'est même joli, même si c'est loin des ondulations rétro de Dita Von Teese dont je rêvais à la base^^

Les autres essais, je les ai faits avec des "papillotes" plus épaisses et moins nombreuses : c'est par-fait. Je suis particulièrement fan de mon "one shoulder" ou "side hair" ci-dessous, où j'ai un côté plaqué (raté en fait mais on n'en parlera pas) et l'autre bien bouclé !

Question tenue, à moins que l'atmosphère soit vraiment chargée d'eau : ça tient quelques jours (même sans laque), tout en se relâchant petit à petit. Je suis vraiment ravie de cette découverte, que je vous recommande "chaudement" (I'm so funny).





Alors, tentées pas cette méthode "de mamie" ?



Papillote-ment vôtre,



Olga


jeudi 7 août 2014

Mon #rainbowhair rose : le bilan, un mois après

Eh oui, c'était il y a déjà un mois que j'ai finalement sauté le pas... L'occasion de faire un rapide bilan de la manière dont j'ai vécu, et que je vis la chose :) Et puis parce que ça fait longtemps (depuis un mois, donc) que je n'ai pas causé beauté en ces lieux !

Côté beauté

Premièrement, je ne dirai plus jamais "mes cheveux ne poussent pas". Je savais que j'allais rapidement avoir des racines mais PUNAISE je ne penserai pas voir du brun pointer le bout de son nez sur mon horizon capillaire aussi rapidement ! Je dois presque être à un centimètre, à présent.

Mes cheveux SONT abimés. Oui, mais pas plus qu'avec une autre manipulation chimique intense qu'il me soit arrivé de tester auparavant... Je gère donc ça à grand renfort de soins réparateurs, et apaisants pour le cuir chevelu (j'y reviens vite). Les gens sont d'ailleurs surpris, même quand je leur fais toucher mes pointes (partie la plus rêche de ma crinière)

En termes d'entretien, comme ma couleur déteint bel et bien à force de shampoings, normal, je remets régulièrement un peu de Color Pop. Proprement, au pinceau, ou mélangé à un masque avant de passer sous la douche. "Ça fait la blague", comme dirait l'autre et surtout je n'ai plus peur d'être sous la pluie sans parapluie, ce qui est une bonne chose ces jours-ci, je ne dégorge quasiment plus^^ Par contre, je flippe un peu de m'attaquer à mes racines. Dès fois que la décolo déborde sur le cheveu déjà décoloré et abîmé et ne le casse (auquel cas je finis avec un balais brosse sur la tête) ou au contraire de laisser une "bande" brune en répartissant mal le produit... Je vais donc attendre un peu avant de me lancer, et voir si je ne peux pas faire juste la décolo des racines chez le coiffeur et faire le reste chez moi, je vous dirai ce qu'il en est.

Ma couleur est plus claire, je suis passée d'un fuschia à un rose pastel, je préfère. Les parties orangées (celles qui étaient restées "blond jaune" et non "blond blanc" après trois décolorations successives) mais cela ne me dérange pas. Encore une fois, ça me donne la sensation d'avoir des "reflets" naturels sur une couleur qui ne l'est absolument pas :)

Tout comme je n'ai pas longtemps supporté le contraste sourcils bruns/cheveux rouges il y a deux ans, je ne l'ai pas supporté avec mon rainbow hair rose. Depuis peu je mets donc du fard rose dans mes sourcils...

Côté mode

Avoir les cheveux flashy, ça change quand même pas mal la donne en matière de fringues. Je me vois mal porter du rouge à présent, par exemple. À présent j'ai des envies de vert et de bleu, c'est naturel il faut croire puisque c'est complémentaire... J'oscille entre l'envie de m'habiller comme bon me semble quitte à vraiment piquer les yeux et un peu plus de réflexion, qui me pousse à me vêtir de manière plus "sage", pour ne pas tomber dans la caricature bien que je n'y voie pas tellement de mal à la base étant excentrique de nature.

Côté boulot

Je vous l'ai déjà dit, je suis en stage et l'ambiance est parfois un peu spéciale. Le stagiaires, aussi "bons" soient-ils, sont laissés dans leur coin, entre eux. On ne nous adresse la parole quasiment que pour les directives, le reste du temps nous sommes quasiment invisibles (je ne critique pas, c'est un fait... auquel je me suis faite, à force). Eh bien je peux vous dire que ce n'est plus mon cas. On ne voit peut être qu'une tignasse qui flotte à 1 mètre 70 du sol mais en tout cas on y fait attention. On me sourit, on me dit bonjour, on me pose des questions sur comment et pourquoi j'ai fait ça, on me complimente... Bref, je ne regrette pas du tout cette décision, j'ai la sensation de m'être en fin fait une place, aussi petite soit-elle, au bureau.


Je suis également en train de chercher pour "la suite", car mon stage se termine fin septembre. Il va sans dire que mon amour de ce qui sort de l'ordinaire sait se modérer quand il s'agit d'emploi. J'ai bien évidemment mis ma photo de CV en noir et blanc... D'ailleurs, ça n'a pas loupé. Lors de mon premier entretien on a ouvert la porte et fait "oui ?" (genre "c'est à quel sujet ?") puis eu une seconde de choc quand j'ai dit que c'était moi le rendez-vous de neuf heures^^ Une fois que l'on a parlé, je suis redevenue une candidate tout aussi sérieuse que les autres. Non, la teinture n'a pas attaqué mon cerveau et c'est bon de constater qu'elle n'a pas non plus atteint celle de mes interlocuteurs. Du moins... pour l'instant. Affaire à suivre !

Côté rue

Les premiers jours, j'avais plus de regards insistants. Comme il n'y avait pas de racines je pense, on voit que je viens de sauter le pas ou que je porte une perruque. Une fois qu'il y a des racines, c'est normal et installé, ça suscite moins la curiosité de la foule. Mais la dite curiosité est là, comme elle l'a toujours été. Je porte des looks "décalés" depuis l'adolescence, j'ai l'habitude d'être dévisagée et la plupart du temps je m'en contrefiche même si je le remarque. Aujourd'hui les regards vont plus vers mon visage que vers mes fringue, voilà la seule vraie différence.

Pour ceux qui sont vraiment et spécifiquement intrigués par ma chevelure rose, je note que c'est plutôt de manière positive. Les gens me sourient, surtout les petits vieux, assez étrangement. Ou logiquement, au contraire, "les cheveux c'est fait pour s'amuser" paraît-il et je dois simplement faire une sorte d'écho à "la jeunesse" en général. Quelles que soient les raisons qui motivent ces sourires (tant qu'ils ne sont pas pervers -_- )... ça fait du bien nomdidjou !!!

Côté vie de tous les jours

Je ne peux plus dire qu'il n'y a que les chats qui mettent des poils partout. En rose, je suis grillée. Mais pour l'instant, c'est plutôt à mon avantage : comme je m'émerveille encore de cette couleur nouvelle sur le dessus de mon crâne, retrouver des cheveux au fond du lavabo ou en masse sur ma brosse devient un moment cool^^

Quant à ma relation avec cette version de moi-même aux tifs roses... Elle s'est nettement améliorée. Déjà parce qu'un changement capillaire, surtout radical, fait toujours du bien. On respire mieux avec ce nouveau départ, c'est sûr, et c'est ce pourquoi j'ai beaucoup "joué" avec ma chevelure au fil des ans (bref aperçu en bonus un peu plus bas :p ). Mais aussi parce que j'ai vraiment la sensation que mon extérieur reflète mon intérieur, je me sens moi comme rarement je l'ai éprouvé par le passé. Je me sens moins timide, plus assurée, plus jolie et plus cool. Bref, je suis heureuse comme ça et j'espère pouvoir garder cette couleur sur la tête un petit moment... jusqu'à ce que d'autres envies irrépressibles ne me viennent !


Rose-ment vôtre,



Olga






mardi 8 juillet 2014

[DIY] mon #rainbowhair rose !

Ou la fille qui voulait ressembler à son troll (#sonineties).

Ouaip, c'est une expérience capillaire (et capillotractée) dont je rêve depuis petite. Mon goût pour l'excentricité, je m'en souviens aussi loin que remontent mes souvenirs, je suis probablement incurable. J'ai testé pas mal de choses depuis l'adolescence, j'ai commencé par du henné, puis les cheveux noirs, la nuque rasée, les rajouts de tresses africaines, un peu de reflets verts dans mes cheveux foncés, une permanente sur mon châtain retrouvé, de nombreux allers et retours de ma frange au fil des ans, un balayage, un blond platine, divers roux, un ombré, un tie and dye 100% rouge, un pixie cut, du violine, du violet... Sans oser ce rose que, tout comme le bleu, j'ai toujours voulu porter. Les raisons sont nombreuses : la flemme pour l'entretien de folie que ça demande, approbation de l'entourage, approbation du milieu professionnel, peur que ça ne m'aille pas, angoisse de tuer mes cheveux pour de bon... Bref, des excuses.

Étant actuellement "stagiaire" et ce jusque fin septembre, je me suis dis que c'était le moment où jamais d'évacuer cette irrésistible envie (et puis j'écris pour une rubrique beauté après tout, 'pis zut !), avant de devenir "demandeuse d'emploi". Pas que je renonce à vouloir militer pour le fait que l'apparence n'influe en rien sur les capacités intellectuelles et professionnelles de tout un chacun (à ce jour rien ne prouve que les teintures endommagent le cerveau, il me semble), mais qui me dit que passé l'épreuve de l'entretien et de la période d'essai je ne pourrai pas "redevenir moi-même" en mode DEAL WITH IT ?! Qui dit que je ne travaillerai pas dans une boîte cool, ouverte, bien dans ses pompes et son époque... Malheureusement, comme la plupart des gens, je suis courageuse mais pas téméraire. On en reparlera à la fin de l'été. En attendant, laissez moi compter ce périple cheveux-esque, qui ne s'est pas avéré aussi simple que ce que je pensais ne serait-ce que dans sa réalisation.


Lorsque j'ai décidé que je me lancerai "pour l'été", j'étais violine/violette. Voulant faire des économies, j'ai demandé à un collègue de mon coloc' make-up artist qui était aussi coiffeur s'il pouvait me faire ça à la maison. Ce à quoi j'ai eu le droit à un "oui mais par contre si elle est déjà colorée, ses cheveux vont rester dans le lavabo". Un vrai coup de poing dans le cœur.

J'ai réfléchi. Et puis à l'occasion d'un week-end à Lyon je me suis rendue dans mon salon de coiffure préféré, à savoir 2nd Face, pour leur demander s'ils pouvaient le faire car je leur fais entièrement confiance, ce sont de vrais pros. Ce pourquoi ils m'ont dit qu'ils ne voulaient pas prendre ce risque, pour de nombreuses raisons. Effectivement, mes cheveux colorés pourraient très mal réagir et décider de tous tomber, la décoloration prendrait des heures et des heures et mobiliserait bien trop longtemps leur coloriste, qui n'a pas nécessairement des produits adaptés pour une demande si peu courante... pour un résultat final dont on ne serait même pas certains. Bref, j'ai été frustrée, mais j'ai compris. Et je les remercie encore pour leur honnêteté. Je suis repartie avec une retouche de violet sur mes racines que j'avais laissées pousser pour l'occasion, des pointes légèrement éclaircies, et le conseil suivant : "aller chez un coiffeur spécialisé dans les couleurs". Ce que j'ai fait, une fois rentrée sur Paris.

J'ai poussé la porte d'un salon réputé pour ses excellentes prestations à la pointe des tendances et on m'a très gentiment renseignée. Sauf que l'on m'a annoncé une facture de, tenez-vous bien, 230 euros... Comment dire... ... ... Non ? Alors foutue pour foutue, j'ai lu et regardé des DIY sur la toile en me disant que je pouvais très bien prendre ce risque toute seule, chez moi, en allant chez un grossiste de coiffure. Et sans pour autant me voir contrainte de vendre un rein au passage pour pouvoir le faire. J'ai tout d'abord regardé ce qu'en disait ma blogueuse beauté préférée à la chevelure arc-en-ciel, Vintage or Tacky, mais les produits qu'elle utilisait n'étaient disponibles qu'aux US, malgré les astuces habituelles d'Amazon ou d'eBay qui résolvent habituellement le problème.

Je suis donc allée chez Andrex, vers Chateau d'Eau, à Paris. On m'a très bien renseignée et j'en suis sortie avec "seulement" 20 euros dépensés pour deux tubes de colorations rose Pop Color de Hairgum, une crème oxydante ainsi qu'une poudre décolorante. Et la sensation excitante de me dire que je ne pouvais plus reculer, à présent...


J'ai voulu faire les choses bien. On m'a conseillé de faire soit les racines puis les longueurs, soit enchaîner deux décolorations. Alors j'y ai consacré presque 24 heures, je m'explique : j'ai laissé poser la maxi dose de soin entre chaque étape. Le premier soir, assistée de deux amis je tente une première décolo' complète mais je panique en voyant mes racines super blanches par rapport aux longueurs donc je rince au bout de vingt minutes (avant et après sur les deux photos du montage ci-dessous). J'avais peur que si les racines prenaient plus vite que le reste et que je laissais trop longtemps j'allais casser mon cheveu à la base et finir chauve. J'avoue, la première décoloration maison de ma vie m'a mis dans tous mes états.

J'ai dormi avec un masque réparateur sur la tête, que j'ai rincé au réveil. J'ai séché ma chevelure puis découvert que mes racines étaient orange et que mes longueurs encore laaaargement violettes. Bref, j'avais de la marge, j'ai enchaîné sur la décoloration numéro 2, en m'aidant pour l'arrière de la tête d'un second miroir. Tout en laissant mes pointes déjà un peu décolorées respirer la première moitié du temps de pose avant de les recouvrir aussi, pour ne pas les flinguer plus qu'elles ne l'étaient déjà.



Je laisse poser, je rince, j'applique un soin maison durant une heure et demi, je re-rince, je sèche : mes racines sont jaunes et mes longueurs tantôt jaune tantôt rouge. Hum... ils ne se sont pas encore transformés en paille, je tente le tout pour le tout pour ne pas finir orange (pas que je n'aime pas mais ce n'était pas le but^^) et enchaîne sur la décolo #3 ! Je la laisse poser moins longtemps que la précédente et insiste bien sur le masque ensuite, encore une fois. Au final, j'ai bien fait, je suis bien plus "blanche" et c'est ce qu'il faut, être décolorée à blanc, lorsque l'on veut porter une couleur flashy. Il reste un peu de jaune et un peu de rose violacé par endroits dans mes longueurs, mais je n'insiste pas plus car je sais que là, ce serait une erreur. Je me suis lancée dans cette aventure sachant que le résultat ne serait pas parfait car je ne partais pas d'une base naturelle et j'étais prête à en assumer les conséquences... J'ai donc laissé poser la coloration (un fuschia bieeen fuschia) pendant la demi heure requise. Et au final... je suis ravie du résultat !!!





Mes cheveux sont relativement normaux, un peu plus rêches surtout au niveau des pointes mais c'est normal. Je n'ai pas non plus la sensation d'en avoir perdu plus que d'habitude durant tout le processus, et après. C'est plutôt le cuir chevelu qui a dégusté à vrai dire, il picote un petit peu de temps en temps (jour 4 depuis la colo) et je le sens bien sec aussi. Il me donne l'impression de "grincer" comme les dents après des bonbons ultra-acidulés, je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire mais vous comprenez bien que je vous vends du rêve^^ J'ai acheté un shampoing spécial pour cuir chevelu irrité (je vous en parlerai aussi) et j'ai totalement foi en ma capacité à gérer la situation... 


Quant à la couleur, elle n'est pas régulière, tantôt rose fuschia pâle, tantôt rose fuschia fluo, tantôt orangée (sur les mèches jaunes of course) mais au final ça la rend plus crédible en tant que couleur existant dans la nature autrement que sur les licornes :) Ce que j'appréhende en revanche, c'est mon premier shampoing (et la pluie sans parapluie), car je sais que ça va énormément dégorger. Pas que de faire des retouches me fasse peur, mais j'espère que la version plus claire de cette couleur entre deux touch ups me plaira tout autant, ce n'est pas courru d'avance... On en rediscute très vite ! 



Pink-ement vôtre,



Olga


vendredi 20 juin 2014

Hastag La Fête du Slip


On est le 20 juin. Juste entre la journée de la fesse et la fête de la musique. Et c'est la Fête du Slip. Si si, c'est vrai. Depuis des années j'utilise cette expression avec grand plaisir à la place de "n'importe quoi", parce que c'est moins ennuyeux et bien plus dorky. Seulement, la dite fête existe depuis dix ans maintenant, il est temps de réellement la faire connaître^^


Pour l'occasion, je pose avec (et pas dans) ma plus folle culotte, façon Bridget Jones en discothèque. Parce que a) je n'ai pas de "slip" et b) c'est bien frustrant d'avoir de jolis sous vêtements et de ne jamais pouvoir vraiment les montrer sur nos blogs mode :P



Voilà, je suppose que j'ai le droit de péter une durite un vendredi soir, après une éprouvante semaine de grève des transports... Qui veut se joindre à moi ?^^



Culotte-de-grand-mère-ment vôtre,


Olga

jeudi 19 juin 2014

Week-end @Amsterdam Look #2 : un dos nu, des pois et des lunettes de soleil steampunkisantes

Ben voilà, déjà une semaine sans look... Encore un flashback pour corriger cette absence, avec mon second look d'Amsterdam. Totalement improvisé et bizarre. La bizarrerie OK, ça me ressemble, mais pas l'improvisation. Pourtant, il a fallu.

Le contenu de ma mini-valise (qui ne me ressemble pas non plus mais j'ai vraiment fait un effort pour voyager light pour une fois) m'a tout simplement déprimée. Je n'avais pas envie de mettre la robe que j'avais prise avec moi (imprimée façon tapisserie florale) tant je m'étais sentie "bourgeoise coincée" dans ma tenue de la première journée devant la décontraction et... le swag (première fois que j'écris ce mot, que par ailleurs je n'utilise que pour ironiser d'habitude) d'Amsterdam que j'ai pris une mesure extrême. J'ai dormi dans la robe à fleurs et j'ai gardé la robe-tunique à pois que j'avais prise en guide de chemise de nuit (oui, je suis étrange) pour le second jour. 

Heureusement que j'avais ma paire de shorts "anti-frottements" de fille qui a tout-sauf-un-"thigh gap" :P Seulement mes accessoires avaient plutôt été prévus pour l'autre robe... Du coup, c'est un peu n'importe quoi, mais étrangement, ça marche quand même à peu près. You be the judge...

(Singin' in the rain)






(les UV, c'est mal, surtout pour les tattoos^^)




(Mandatory bff duckfaces)


(Rainbow hair, don't care !)


(Des fois, ben j'aimerais être un homme pour me laisser pousser une belle "beubar" de hipster. Entre autres.)








Allez, petit tour d'horizon des ingrédients du look fourre-tout : tunique New Yorker (2012), babies Naf Naf (2012), collier pompons DIY, serre-tête à piques Claires, lunettes de soleil "steampunkisantes" Six et parapluie Marc Jacobs parfums (pour Daisy^^).



N'importe quoi-ment vôtre,


Olga

jeudi 5 juin 2014

Hashtag No Make-Up



Travailler deux ans et demi chez Sephora, ça laisse des séquelles. Bien qu'ayant débarqué dans la boîte n'utilisant que du mascara, parfois (et ce trrrrrès maladroitement) du liner et du rouge à lèvres, bien que mes rougeurs m'aient toujours complexée, j'ai toujours été complexée par mes rougeurs (non passé l'âge de 12 ans ce n'est plus kawaï, les joues rouges).




Là, j'ai découvert le fond de teint, les correcteurs, la BB Crème (Erborian, original, FOR EVER ❤ !). J'y ai pris goût, j'ai pris confiance. Mais confiance en mon "moi" maquillé uniquement, du coup. Aussi, j'ai créé un monstre, en quelque sorte. Aujourd'hui, clairement, je ne peux plus voir ma gueule sans make-up, c'est dit. Je me sens nue, vulnérable, à poil, mal à l'aise.

Mais bon, je me dis que c'est quand même contradictoire de toujours crier au "il faut s'assumer, vivre, bordel !" toussa toussa, et de moi-même ne pas oser franchir ce cap. Aussi, cela fait des mois que les selfies "no make-up" ou "make-up free" se multiplient sur les réseaux sociaux... je ne me suis lancée qu'hier soir, en mode #nofilter de surcroît ;) 

Non, la couche épaisse de baume à lèvres qu'on met toutes avant d'aller dormir ne compte pas^^ Mais notez quand même que j'ai quand même tenue à être accompagnée pour cette petite expérience, merci à Chafouin de m'avoir accompagnée. Oui, j'assume de parler à ma peluche, et de dormir avec.

Ben voilà, ce n'était pas si terrible ! Et les réactions sont positives, sur Instagram comme sur Facebook. Bon certes ce sont mes amis, ils ne vont pas me pourrir (sauf certains avec qui c'est un jeu, peut-être :p). Mais quand même, je vais peut-être pouvoir laisser ma peau respirer de temps en temps, maintenant :) (On verra d'ici quelques années pour grimacer fièrement, ce sera encore l'étape au dessus^^)





À poil-ement vôtre,


Olga



PS : Je ne me voyais pas faire un article sur ce thème, du moins pas tout de suite, donc je tiens à partager ces deux vidéos (sortez les mouchoirs), pour soutenir le projet de l'incroyable Lizzie Velasquez. Cette jeune femme de 25 ans, élue "la femme la plus laide du monde" (sympa), est atteinte d'une maladie orpheline : seules deux personnes au monde souffrent de ce syndrome qui l'empêche de stocker la moindre graisse. Aussi, elle a l'air de souffrir d'une extrême anorexie, et elle est aveugle d'un œil. Les médecins pensaient qu'elle ne marcherait pas, que son cerveau ne fonctionnerait pas. Mais elle a vécu, et surtout survécu à toutes ces moqueries, ce harcèlement (bullying) quotidien, qu'elle a subi pendant des années. Elle est devenue conférencière spécialisée dans la motivation, a écrit trois livres et son projet Kickstarter pour réaliser un documentaire sur le phénomène de "bullying", justement, a explosé l'objectif fixé initialement. Je suis complètement IN LOVE de cette femme incroyable, rayonnante, pétillante et BELLE qui a réussi à s'accepter et à s'imposer dans ce monde de fous. De quoi nous faire relativiser avec nos petits complexes de rien du tout... Avançons, et faisons avancer les choses avec elle :)



mercredi 19 février 2014

Des nouvelles de mon Make-Up Artist de coloc' !

Au lieu de revenir après une longue absence (alors que j'avais repris un bon rythme) en m'excusant façon 3615 my life, j'ai décidé de vous parler de l'un des hommes de ma vie. Mon cher colocataire depuis bientôt 6 mois, ancien collègue de Sephora pendant 2 ans et demi et surtout mon ami. Je vous avais dit ici qu'il intégrait cette année la prestigieuse école de maquillage Make Up For Ever Academy, et je vous avais montré un de ses maquillages "effets spéciaux" à l'occasion d'Halloween juste .


Eh bien aujourd'hui je vous montre les coulisses de l'un de ses merveilleux maquillages artistiques. Je l'ai dépanné comme "modèle" œil ce matin (pour une photo centrée sur l’œil seul bien sûr sinon ce serait bizarre^^). Et j'ai été impressionnée de le voir à l'oeuvre dans son décor de tous les jours. De voir ses progrès. De voir sa créativité exploser. Son assurance se gonfler... Bref, voici quelques clichés de cette jolie matinée :)















Retenez bien son nom (c'est facile, lucky him !) car bientôt il fera du bruit, mon make-up artist de coloc' adoré : Thibaut Lamour ;)

A demain pour... du voyage !

Bisous :)



vendredi 18 octobre 2013

I ♡ OPI



Comment ne pas adorer cette marque lorsque l'on aime les vernis ? Innovation, qualité, humour, éditions limitées de folie... Impossible, c'est bien ça. Hier soir j'ai eu la chance d'assister à une soirée de présentation presse OPI grâce au travail... Accompagnée de mon amie Stéphanie, fan de la première heure de la marque^^ On nous y a montré, et fait tester les collections à venir d'OPI, notamment la gamme punkisante Gwen Stefani à paraître en janvier. Et surtout, l'ultra-coloré défilé de vernis du printemps 2014, placés sous le signe du Brésil ! Ambiance :)












Les collections et visuels sont juste à tomber par terre... et on peut même tester un de ces nouveaux coloris grâce à des professionnelles sur un mini nail bar improvisé, dans ce décor parisien de rêve.










On n'a pas pu s'empêcher de prendre rapidement la pause ;)



  


 




Un grand merci à OPI pour cette très belle soirée, haute en couleurs et en jolies surprises. Après presque trois ans en parfumerie derrière moi, j'ai assisté à de nombreuses soirées de présentation/formation, mais je dois avouer que celle-ci était vraiment la plus agréable ! C'est rassurant de voir que certaines belles marques au succès international savent ne pas se reposer sur leurs acquis, et nous vendre toujours plus de rêve :)









J'espère que la visite vous a plus les copines, désolée pour la qualité des photos, mais je n'ai pas osé risquer d’abîmer ma manucure pour aller chercher le vrai appareil photo dans mon sac, alors je me suis contentée de mon iphone 3GS en fin de vie^^ Bientôt des tests, restez en ligne ;)

Bisous, et bon week-end !