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jeudi 16 octobre 2014

La Minute Cinéphile #1 : Coup de coeur pour #Pride ! [cheesiness inside]



En (très) bref, avant un retour à la mode demain matin, un petit billet cinéma. Parce que j'ai vraiment eu un coup de cœur pour Pride. Oui, presque un mois après sa sortie en salle. So what ? Je n'ai pas plus eu le temps de me rendre dans une salle obscure que de poster de manière assidue en ces lieux, mais mieux vaut tard que jamais^^


Sans vous spoiler, même si quoi que je dise j'enfonce probablement des portes ouvertes vu mon retard, sur l'intrigue (encore une fois, il suffit d'être calé en histoire ou d'aller demander à wiki pour le savoir sans ce film, I know)... J'aimerais simplement saluer la beauté de ce long métrage. Sa beauté visuelle oui, indéniable, et la qualité du jeu du casting, certes, mais au delà de ça... sa beauté humaine.


Dans mon éducation russe, quoi que 100% athée, la "bonté" m'a toujours été présentée comme une valeur essentielle (je me demande si ma famille juste la meilleure au monde où si mes compatriotes ont juste oublié cette notion en cours de route vu ce qu'il se passe dans mon pays d'origine ces jours-ci... ahem !). C'est difficile, en français, je trouve, d'utiliser le mot "bonté" ou "gentillesse" sans que l'on pense à une "dégoulinade de bons sentiments"... J'ai beau aimer ces derniers, de sentiments, je sens bien qu'il n'est pas de bon ton d'être optimiste et de voir le bon chez les gens, et les choses. Et c'est triste. L'humanité serait bien plus belle si l'on se souvenait un peu de ces concepts, gratuits et désintéressés. Le cœur humain est fait pour aimer et compatir, on a juste oublié.

Alors forcément, quand un film retrace avec autant d'émotion, sans sombrer une seconde dans le pathos non plus, l'histoire d'une poignée de "fous" (comprendre "utopistes") qui ont réussi à faire avancer le monde, malgré de nombreuses péripéties, grâce à leur passion et à leur courage... Je ne peux qu'en tomber amoureuse.




L'intrigue reste réelle. Les "méchants" n'ont pas tous rallié la cause des "gentils", et côté "gentils", il y a des pertes. Tragiques. Mais toutes ces amitiés qui se nouent entre les mineurs et ces jeunes londoniens gays, que rien ne prédestinait à manifester ensemble (en soutien les mineurs, puis à la Gay Pride), leurs blessures et leurs victoires, sont d'autant plus touchantes qu'elles sont réelles. Et encore tout à fait récentes.

J'ai passé les 10 dernières minutes de Pride à pleurer. En continu (les larmes me sont montées bien avant, et plusieurs fois, au cours de ces deux heures intenses). J'en suis ressortie confiante, rassurée, inspirée : qu'on ne me dise plus jamais, JAMAIS, que l'on ne peut pas changer notre monde. C'est faux. Merci à ceux qui y ont cru et qui ont réussi, quelle que soit la juste cause qu'ils aient défendue par le passé, et merci à ceux qui croient encore qu'un monde meilleur est possible. Il y a du beau et du bon en chacun de nous, il faut juste trouver la force d'en faire quelque chose.

Merci à Pride de m'avoir ré-insufflé cette bouffée d'air humaine et révolutionnaire en pleins poumons. Mon cœur diffuse à nouveau ces molécules lumineuses d'espoir dans mes veines, à chaque pulsation. J'en avais bien besoin, vu ce qu'il se passe dans le monde ces jours-ci...



Pride-ment vôtre,



Olga



PS : J'assume pleinement la cheesiness des lignes ci-dessus :D

jeudi 4 septembre 2014

La Minute Ronde #3 : Opposer les "rondes" aux "minces" n'est pas la solution.


Non au size shaming, oui à la size acceptance... et plus globalement, halte au modèle unique de beauté qu'on nous vend. Oui, on nous le vend.

La semaine passée, en postant mon article (et surtout mes photos) #fatkini j'ai été très agréablement surprise du nombre de retours que j'ai eus et surtout, de constater qu'ils n'étaient que positifs, exempts de tout trollage haineux. 

Malgré tout, j'avais envie de refaire un article sur le sujet, en constatant également que parmi les adorables commentaires qui revenaient un peu partout, on me disait "ton corps est harmonieux". Ben... merci, sincèrement merci pour vos gentilles paroles et bonnes intentions. Ravie de l'apprendre et effectivement, tant mieux pour moi. Mais quand bien même, mon corps ne serait pas harmonieux... so what ?

Ce que je voulais dire en participant à ce petit mouvement de dé-fat shaming-ation (vive les néologismes, surtout mêlés d'anglicisme !) c'est surtout que beau, ou laid (ce qui est encore bien subjectif, standards ou non)... on a juste le droit d'exister, de se montrer, de vivre sans subir de jugements de la société, des gens. 

Apparemment, c'est beaucoup demander à ce monde, quand je vois par exemple qu'une jeune américaine, enveloppée, s'est fait supprimer son compte Instagram après avoir posté un selfie en bikini d'elle. Là où les clichés de corps "dans la norme" passent, toute cette peau exposée sur une silhouette comme la sienne devient... indécente.

Bref, ce que je voulais dire... c'est que ce travail que j'essaie de faire sur moi-même et sur le regard que je porte sur tous ceux que je croise (cela fait plus d'un an maintenant que quand je vois quelqu'un et que je me dis qu'il est "moche", je me force de suite à trouver un détail positif sur son physique ou sa manière d'être, je refuse d'être comme ça... j'apprends à déconstruire cette sale habitude qui est plus socialement construite que naturelle je pense, tout comme le sexisme, en fait^^) va au delà de la beauté évidente, moins évidente ou pas évidente du tout. 


C'est du droit de ne pas être réduit juste à son corps en tant qu'individu par rapport à un standard imposé, du droit d'aimer la seule vraie maison que l'on aura toute sa vie pour soi quelle qu'elle soit, dont je parle.



© Diglee / Maureen Wingrove


Autre point, puisque l'on va par là, c'est une discussion qui est beaucoup revenue chez moi, avec différents interlocuteurs, depuis ce week-end. Le fait que lorsque l'on veut "défendre" "les rondes", on tape systématiquement sur "les minces". On en parlait avec Maureen, après une séance de pose et dessin chez moi (d'où l'illustration de mon article ;) ), au vu des réactions sur son compte Instagram qui ont immédiatement validé l'idée du "nan mais dessiner des rondes c'est tellement plus intéressant/plus beau". Pourquoi toujours comparer et opposer deux types de beauté... incomparables ?! (Et c'est parce que je l'ai bêtement, ne me trouvant pas d'autres "excuses", fait par le passé que je le déplore encore plus aujourd'hui)

Cela s'est aussi vérifié lorsqu'une très bonne amie (et ce totalement innocemment) a partagé un meme "Hommage à toutes les femmes qui ont quelques formes... De toutes façons il n'y a que les chiens qui aiment les os" pour célébrer ses rondeurs avec lesquelles elle s'était réconciliée après sa grossesse. Non seulement c'est mauvais de taper sur les unes pour défendre les autres mais en plus c'est carrément sexiste et hétérocentré. Le même jour, je prends part à un débat sur le dernier titre de Nicki Minaj qui scande "fuck thoses skinny bitches", certes dans un contexte de contre-attaque par rapport aux remarques qu'elle prend sur son popotin très rebondi mais pas plus excusable pour autant...

Je ne peux pas me résoudre à dire que le skinny shaming est exactement le même problème que le fat shaming, car les filles les plus sveltes sont quand même moins éloignées des canons de beauté que l'on exige de nous et donc, subissent quand même moins de remarques. Mais "moins" ou "plus", ce n'est pas le problème, ce sont deux branches d'un seul et même problème. Et c'est juste... inacceptable. POINT.

On est trop grosse : on doit faire un régime. On est trop mince : on doit manger... Déjà, on ne doit rien à personne. Question de santé ou de beauté peu importe, cela nous appartient à nous et à nous seuls. Si on arrêtait 5 minutes de faire la guerre pour déterminer un seul modèle unique de beauté (et pas que, mais c'est un autre débat) et que l'on s'accordait une bonne fois pour toutes à accepter et comprendre que le beau est multiple, varié, surprenant, changeant ! Et ce n'est pas valable que pour la la taille et le poids, c'est valable pour tout.


Pour beaucoup ces propos sont probablement utopiques. Pourtant, à voir les initiatives, notamment sur les réseaux sociaux de femmes (il y a, il me semble, moins de manifestations de la sorte chez la gent masculine mais le problème du modèle unique s'applique bien évidemment aux hommes aussi...) qui célèbrent leurs corps changé par la maternité, abîmé dans une bataille cancer du sein, leurs tâches de rousseur, leur visage sans maquillage, leurs vergetures, leurs tatouages... On voit apparaître des projets photo célébrant les roux, les personnes handicapées, les différents types d'épilation du maillot (autres que la "recommandée" épilation intégrale) bref, tout ce que la société tente de gommer est en train de réapparaître pour être à nouveau apprécié, admiré et aimé. Les temps changent, il serait temps que les médias, les marques et leurs publicité s'en rendent compte. La beauté est multiple... (et aussi subjective, optionnelle et peu importante dans une vie, au final !)

Ce travail pour ouvrir les yeux, sortir de ces œillères avec lesquelles on a grandi, commence par soi-même. En essayant de m'aimer telle que je suis j'apprends à être tout aussi tolérante avec autrui. Beaucoup s'interrogent sur cet avenir que je me suis choisi dans la presse féminine, qui véhicule beaucoup de ces images toxiques que je critique à cet instant précis, en tant que féministe et en tant que ronde qui a fait les frais de ce système... Justement, je veux pouvoir contribuer à la changer de l'intérieur. Cette année, j'ai tenu la rubrique beauté du site d'un grand magazine féminin et j'ai relayé toutes ces belles initiatives mentionnées plus haut, j'ai refusé de promouvoir les régimes et on m'a laissé véhiculer des messages plus positifs pour les lectrices. Il est possible de changer tout ça, mais cela demande du temps, de la patience, et que l'on s'y mette tous.

Pour finir, j'ai envie de vous présenter quatre de mes héroïnes d'inspiration, ces "freaks", sublimes, touchantes et courageuses, aux physiques hors normes qui bravent toute la haine de ce monde et osent vivre sans peur leur différence... en espérant qu'elles aussi, puissent vous inspirer et vous faire relativiser comme elles l'ont fait pour moi :)

Lizzie Velasquez




Melanie Gaydos




Jes Baker, aka The Militant Baker



Chantelle Brown-Young aka Winnie Harlow




Pardon pour le pavé, mais il le fallait, encore plus que pour mon billet #fatkini :)



Militante pour un monde plus tolérant et aimant-ement vôtre,




Olga


lundi 2 juin 2014

Les détails lookistiques futiles de la semaine #1

Hey hey !

Pas toujours le temps pour un look complet, même version autoportrait rapidos sur le chemin du boulot, j'ai donc décidé de faire un récap' en détails quand je le peux. Parce que mes petites folies vestimentaires ou make-upesques... sont quotidiennes^^ Cette semaines, selfies only ! Pas que je sois si narcissique que ça (mais suffisamment pour être sur la blogo, c'est indéniable), mais bon comme il a beaucoup plu je n'allais pas prendre mes Doc Martens en photo tous les jours quoi :p 



Mercredi : marguerites (H&M), coccinelles (Swarovski, 2012) et liner bicolore noir et vert.






Jeudi matin : le délire du look Minion (avec mon Didier/Dave) en top jaune (H&M), salopette (vintage) et collier "yeux" (Claire's 2013)





Jeudi aprem (oui le week-end il m'arrive de me changer en cours de journée :p) : encore des fleurs (H&M encore) dans les cheveux (violet/violine) pour appeler le printemps.







Vendredi matin : Maureen qui essaye de me montrer que si, au soleil mes pointes le sont un peu, roses... Toujours le même headband fleuri dans les cheveux (violet/violine/rouge/rose à présent, j'y reviendrai) et mes lunettes de soleil nude chouchoutes absolues du moment (Forever 21).






Futilement vôtre,


Olga

dimanche 18 mai 2014

Hashtag Bienvenue !

Bienvenue dans la réincarnation de mon précédent blog, Lady & Olga !

Aujourd'hui, alors que je suis retournée travailler en tant que journaliste dans mon domaine de prédilection (à savoir la presse féminine), je ne ressens plus le besoin de ne parler que de sujets futiles. Comme lorsque je travaillais chez Sephora et que je me sentais amputée de ma plume.




Même si ces fameuses futilités me tiennent toujours autant à cœur, j'ai envie de pouvoir parler d'autres choses aussi. Et malheureusement sur mon ancien espace virtuel, je me sentais hors sujet lorsque j'essayais de diversifier. Ce qui fait que j'ai cessé de poster, après avoir lutté pendant quelques mois.




J'ai également grandi, depuis ces trois ans de retour sur la blogo (non, mes vieux skyblogs _supprimés_ du lycée ne comptent pas). Enfin j'ai mûri, j'ai évolué. Mes relations aux choses, au monde, et à moi-même aussi ont changé. Ce pourquoi j'ai décidé d'opérer ce déménagement.

Plus besoin d'expliquer ma "bizarrerie", mes facettes et personnalités multiples en prenant le rôle de "Lady" ou de "Olga" (oui c'est mon prénom pour celles qui n'auraient pas suivi). J'assume le fait d'être éclectique.

Je parlerai donc de mode et de beauté comme avant, mais aussi de voyage, de gourmandises, de geekeries, de féminisme ou de politique (rarement et brièvement, histoire de pousser un coup de gueule, je pense). Il faudra définir les rubriques, sur le tas... Mode "j'essaie pour voir", ON !

De brèves présentations s'imposent toutefois, je pense, pour celles qui débarqueraient ici sans passer par mon ancien blog. Jeune demoiselle au milieu de la vingtaine, j'ai été élevée entre trois cultures différentes : russe, française et plus rarement, américaine. J'ai toujours su que je voulais écrire. J'ai toujours adoré jouer à la poupée avec moi-même, avec mes coiffures, mon maquillage et mes fringues.



Je fais du yoyo depuis mes douze ans, âge de mon premier régime, car on m'a toujours reprochée d'être ronde. Quoi que dans la "bonne" tranche d'IMC (mais ce détail n'inquiétait personne). J'ai récemment décidé de briser le cycle. En perdant ce que j'ai accumulé à force de faire ces douloureux allers-retours et surtout à cause de mon anorexie étant adolescente (puis de mon travail temporaire qui s'est installé durant deux ans et demi), lentement. Et revenir doucement  à ma petite rondeur d'avant, que je n'aurais jamais du essayer de faire partir.

Je suis une geekette sérievore. Une accro du shopping. Une motarde. Une dingue d'animaux (deux chats _de gouttière_ au compteur). Une fleur bleue qui se soigne, en vain. Une fille qui avale des tartines de tarama au p'tit déj'. Une éternelle optimiste souvent tentée par le cynisme, malgré tout. Une paniquée des lettres recommandées. Une poissarde, souvent chanceuse aussi à l'inverse. Une future "inked girl" au rythme où je me rends dans des salons de tatouage depuis quelques mois. Une dingue d'objets vintage. Une collectionneuse de parfums. Une fan inconditionnelle de P!nk, de Saez et de Brassens. Une accro à Facebook. Une des rares personnes à détester, cordialement, la chaleur passé 25°C. Une maniaque du lavage de mains. Une grande timide. Une athée militante. Une piquousée au chocolat (au lait). Une oursonne asociale très souvent, aussi. Mais surtout, j'ai horreur des clichés et autres stéréotypes en carton.




Bref, je suis éclectique. Je le vis bien, je le revendique. Et c'est ce que je veux pouvoir exprimer librement ici. J'espère que vous arriverez à suivre d'un jour sur l'autre. Beaucoup se sont déjà cassé les dents à vouloir me mettre dans une case, je vous le déconseille. D'ailleurs, il m'en manque plein, faites-gaffe.

Éclectiquement vôtre,

Olga






PS : Pourquoi le hashtag (ou mot-dièse pour les puristes) ? Aucune idée (à part que ça fait hipster, ouuuuuuh), j'aime bien, c'est tout. Comme avec la plupart des trucs divers que j'aime bien d'ailleurs. CQFD.

lundi 24 février 2014

Comment les Mugler Follies m'ont mis des étoiles plein les yeux


Je préviens tout de suite, pas d'images du show malheureusement. On a été avertis avant d'entrer dans la salle et même au début du spectacle lors une drôle de mise en scène nous montrant la patronne de la troupe dans les coulisses. On n'y croyait pas mais on s'est méfiés. Et on a eu raison, les touristes asiatiques derrière nous se sont vus confisquer leur appareil photo ! Il faudra donc me croire sur parole quand je vous dirai que ce spectacle...


 


... Ce spectacle, eh bien il faut absolument aller le voir ! Vous avez jusqu'à mi-mars.

Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre. J'ai beaucoup entendu parler de Mugler lors de mes formations en parfumerie (Angel est un de mes parfums et même ceux qui le détestent trouvent que je le porte bien), je savais qu'il avait lui même été danseur. Et j'ai toujours bien sûr adoré son univers en matière de couture. Comme la plupart des "excentriques" de la mode.

J'ai déjà été au théâtre, de nombreuses fois, et j'ai vu quelques ballets. Mais un spectacle de cabaret, je n'avais jamais eu l'occasion d'y assister. Ni même spécialement l'envie à vrai dire. Encore un grand merci à mon coloc' pour ce joli cadeau de Noël ! Car j'ai été très agréablement surprise de cette représentation vivante. J'ai aimé ce côté humain, non millimétré. J'ai eu l'impression de sentir, littéralement sentir, l'effort et "le direct" dans la prestation de chacun des artistes présents.

Et les artistes, parlons-en ! Dès le début du spectacle, le bras droit de "la patronne", "Madame Mercier" (un adorable traversti qui n'a pas été sans me rappeler la mère de Guillaume Galienne dans son film biographique) annonce à une nouvelle arrivante dans la troupe qu'aux Mugler Follies "on cultive la différence". Et comment ! Hommes, femmes, trans', lesbiennes, blancs, noirs, petits, grands, minces et plus gros... Les éléments du spectacle sont bel et bien divers. Mais pas que d'apparence. Il y a des danseurs, des acrobates, des chanteurs (certains cumulent les talents), une funambule, deux divas, un "désossé", un apollon à la taille incroyablement rétrécie par un corset noir, une ventriloque, une avaleuse d'épée... 

Le tout porté par une évidente complicité, une diversité des scènes, des prestations (on a même eu le droit à un mini défilé Mugler, car bien sûr les costumes et l'art presque absurde étaient au rendez-vous tout au long de la soirée, que du bonheur !), des musiques et chansons, et surtout, une sacré bonne dose d'humour. A chaque numéro, je me disais que c'était mon préféré. Et le suivant allait encore plus loin. Je suis rarement ressortie d'une salle quelconque avec une "banane" pareille ! Vraiment.

En sortant, histoire de nous consoler de ne pas repartir avec une vidéo floue et tremblante déjà mise en ligne sur Youtube, la production avait mis un décor pour que nous puissions nous prendre en photo. Et c'est ce qu'on a fait.





Deux artistes (d'ailleurs toutes deux russes, la reine incontestée du pole dance Olga et la patronne/avaleuse d'épée et Jewels :) ) se sont également prêtées au jeu des photos pour les spectateurs en bas des marches menant à la sortie du Comédia.



On a également pu repartir avec quelques paillettes qui ont jailli des canons pour le final des Mugler Follies, en forme d'étoiles asymétriques, bien sûr... Bref, un grand merci à monsieur Mugler, au Comédia (qui nous a surclassés car il y avait peu de monde en ce dimanche soir) et surtout à la troupe pour cette soirée magique et tout simplement inoubliable !




jeudi 30 janvier 2014

Du nombril piercé et des fringues taille haute...


Aucun rapport avec l'article précédent, j'avais commandé mes "boucles d'oreilles" bien avant de faire ceci... Oui, je me suis fait piercer le nombril (l'article beauté du jour va être un peu ciblé aujourd'hui, sorry ;) ) C'est quelque chose qui m'a démangée sévèrement depuis l'adolescence. Et étrangement, que je n'avais pas encore osé alors que les piercings justement au lycée, j'en ai abusé. Ce pourquoi d'ailleurs j'ai attendu mes 24 ans avant de me faire mon premier tatouage, trouvant cela plus sage (certainement plus que de faire des jeux de mots pourris je pense^^)...
Bref, cette fascination me venait du fait que (en dehors d'adorer les modifications corporelles depuis mon plus jeune âge) je ne savais pas si j'adorais, ou si je détestais. J'adore le principe, mais "dans la pratique" j'ai quand même souvent trouvé ça vulgaire chez quelques bimbos pas très élégantes, version strass et autres breloques...

Mais bon. Après tout, chacune son style. Puis comme j'ai déjà eu des piercings à la langue et au labret (menton) et que je les ai retirés sans conséquences lorsqu'ils m'ont lassée... Je me suis dit qu'il en irait de même ici. Et puis quand même, c'est plus discret que quelque chose sur le visage.

Mon seul souci a été (non pas la douleur, même si j'appréhendais énormément sachant que j'avais pris l'habitude de voir de près ce que faisait le pierceur/la pierceuse puisque c'était sur le visage et que la perspective de le voir s'affairer sur une zone aussi délicate que mon moelleux bidou... me gênait. Au final, comme d'hab "ah, c'était juste ça ?"^^) que... zut, je ne dois pas provoquer de frottements sur cette zone pendant 2 mois. Mais... je mets des tailles hautes moi !

Les deux premiers jours, je me suis donc littéralement torturée avec mon jean devenu taille basse avec mes 12kgs de perdus (j'y reviendrai :p). Parce que ne tenant pas mon ventre, celui-ci faisait des bourrelets qui justement écrasaient la blessure... Et non, on n'est pas tous fichus pareil, il faut savoir s'adapter ! Aussi, un matin, j'ai décidé d'enfiler un collant, pour voir. Je me sentais bien dedans. Mais une fois arrivée au travail, je sens que ça tire. Ni d'une ni de deux, je me saisis d'une paire de ciseaux pour laisser respirer mon nombril.

C'est totalement ridicule (et laid, on dirait une très mauvaise combi façon fétish') mais diablement pratique, et confortable. Bien sûr, cela ne marche que sur un collant opaque bien épais d'hiver, je me vois mal le faire sur un petit machin en mousse de 15 deniers sans le filer jusqu'aux orteils ! Bref, j'ai trouvé ma solution, que je compte alterner avec des bas autofixants (ça fait quand même froid aux fesses ces jours-ci hein !), le temps que toute cette affaire ne cicatrise comme il se doit.

Donc voilà, je suis heureuse d'avoir donné tord à toutes les opinions de professionnels à ma manière, système D. Je peux continuer à mettre mes jupes taille haute avec des collants sans que cela n'affecte la guérison de mon nouveau compagnon ;) J'espère que cette petite astuce pourra en aider certaines !







A très vite pour un retour à des sujets "classiques" ;)





PS : C'est également l'occasion de constater ma fidélité à la fameuse croix sur la main pour me souvenir de quelque chose à faire^^