vendredi 2 octobre 2015

Pourquoi la Body Positivity ?

Ces derniers mois, c'est surtout sur Instagram que j'ai sévi, si j'ose dire. Ce que je remarque, c'est que quand je parle de self love, de body positivity, les retours (sous la forme de commentaires aussi bien que de likes) sont nombreux, joyeux, touchants et aussi parfois, touchés. Il y a "une demande". Et j'ai l'envie d'y répondre, tout simplement parce que j'ai envie d'aborder ces sujets. Pour moi, et pour tout.e.s celleux qui auraient besoin d'un message positif associé à un corps "hors normes" (ou dans lequel on n'est pas toujours à l'aise, tout simplement). Comme j'aurais aimé en voir enfant, jeune ado, ado, adulescente.

J'ai donc multiplié les posts de ce genre. Ils m'ont fait un bien fou, tant ils m'ont permis de me libérer de poids très anciens (je ne parle pas de la balance, obviously), d'avoir des retours d'expériences similaires, des bonnes ondes. Et au fur et à mesure, ils se sont allongés. Jusqu'à atteindre le nombre maximum de caractères. Mais je suis loin d'avoir fini d'en parler. J'ai donc compris qu'il était temps de repasser à un format blog. J'espère vraiment réussir cette entreprise, qui me permettrait quand même d'en dire plus que sur un réseau social...






"Body positivity", c'est parti !

Oui, désolée, il va y avoir de l'anglicisme, du néologisme et même du meme à toutes les sauces dans les articles à venir. Autant vous y faire. Parce que franchement, "positivité corporelle", ça fait mal aux yeux, et aussi aux oreilles. Oui, à l'étranger (et en particulier aux États-Unis), il y a déjà beaucoup de militant.e.s body positive extraordinaires, qui changent le monde, sans le savoir.

Chez nous, il faut le reconnaître, on a de magnifiques blogueuses mode et beauté "plus size", avec des styles (vestimentaires et littéraires) pour tous les goûts. Et je les adore pour ce qu'elles font, si bien. Vraiment. Mais à part deux ou trois nanas pas forcément "connues" sur Instagram ou la blogo et quelques initiatives isolées (bien que j'aie l'impression que ça se réveille ces derniers mois), je trouve que globalement, ça manque de militantisme, de rage, de tripes, de culot, d'humour. Tout ça.

Rajouter un peu de "real talk" (il n'y a pas que le glam dans la vie, même si les paillettes, c'est très chouette nous sommes bien d'accord là d'ssus), de militantisme body positive (et tout son aspect féministe intrinsèque) pur et dur, de photos, poses ou gros plans "sans retouches" et surtout "pas flatteuses" ça ferait du bien. Enfin c'est mon avis. Et comme on n'est jamais mieux servi.e que par soi-même... Il est temps de (re)mettre la main à la pâte.


PS : Il est aussi temps de parler du fait que ce mouvement est pour TOU.TE.S ! Celleux qui correspondent au modèle de beauté unique _parce qu'iels souffrent aussi des injonctions pour se maintenir dans cette condition ou l'être encore plus_ autant que pour tou.te.s celleux qui en sont exclu.e.s : les personnes racisées, les gros.ses, les personnes "non-cisgenre", les personnes "non-jeunes", les personnes en situation de handicap.

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